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Gilles Rocher vit et travaille à Paris. De formation artistique classique, il a étudié en atelier de dessin et à l'école Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d'Arts. Passionné par l'image, il a travaillé en agence de communication, puis collaboré en studios et départements de Recherche et Développement en utilisant des techniques d'imagerie de synthése et de 3D temps réel issues des simulateurs numériques et des jeux vidéos.

Depuis 2009, véritable début de ce travail personnel, il entame un nouveau voyage, à l'aide d'images fixes et d'animations, il explore de nouvelles pistes, trace de nouvelles cartes ; des surfaces de contact pour provoquer d’autres rencontres, de nouveaux dialogues, intermezzo.

Ce site est intitulé tropobor. C'est un espace imaginaire à la fois géographique et topologique. Tout d'abord géographique car tropobor est indubitablement une éventuelle et improbable île du Pacifique, située un peu trop près de la limite extrême du monde ; et topologique car l'étude d'un espace imaginaire est forcément régie par des déformations continues, des nœuds très certainement fictionnels, absurdes et délirants. 

A l'intérieur de tropobor, pour travailler sur et là où navigue le regard de l'autre, Gilles s’appuie sur trois axes directement inspirés par les trois positions subjectives qui vont de la première à la troisième personne du singulier. : Je, Tu, Il. Trois gabarits issus des grammaires littéraires ou cinématographiques ; Trois fictions, sans texte ni scénario ayant chacune pris le nom d'un personnage qu'elles mettent en scène : Léon, Qui, Werner.

Léon est un drone d’exploration interplanataire et représente "Je"; Qui avec sa tête d’écran numèrique est "Tu" ; Werner plus abstrait figure la troisième personne du singulier.

Thèmatiquement, Gilles puise son inspiration aussi bien dans la grande peinture classique, l'art contemporain ou l'art brut que dans la capture photographique pour son instantanéité, la gravure pour sa réversibilité, l’écriture cinématographique ou la bande dessinée à ses débuts.

Techniquement, et pour des raisons de stabilité, les supports sont fabriqués à partir d’une superposition de fibre de verre et de résine acrylique.

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